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Sortir les mères seules de la pauvreté grâce à l’emploi : mais quel emploi ?

Les « familles monoparentales » reviennent périodiquement sur le devant de la scène médiatique, particulièrement en période de crise. En fonction de l’actualité sociale et politique, se trouve ainsi convoquée la figure de la mère-courage, méritante, vaillante et fière sur les ronds-points pendant le mouvement des « gilets jaunes » en 2018-2019 ; ou bien celle de la mère dépassée, qui laisse traîner son fils lors des « révoltes urbaines » comme à l’été 2023 à la suite de la mort de Nahel, jeune homme de 17 ans tué par un policier durant un contrôle routier.

Les parlementaires et les pouvoirs publics se penchent actuellement spécifiquement sur le sort des familles monoparentales. Plusieurs propositions de loi sont à l’étude visant à lutter contre la précarité des familles monoparentales. Une mission gouvernementale est également en cours. La délégation aux droits des femmes du Sénat a préalablement produit un rapport d’information qui reprend la principale conclusion de l’état des savoirs sur les familles monoparentales commandité par la Cnaf et paru en septembre 2023 : les familles monoparentales sont confrontées à un cumul de difficultés et d’inégalités, de genre en particulier, globalement impensé.

« Interdire les écrans » ou « éduquer au numérique » : l’insoutenable alternative

Fin avril 2024, la « Commission Écrans », a rendu au président de la République son rapport pour réguler les pratiques numériques des jeunes. Intitulé « Enfants et écrans : À la recherche du Temps perdu », le texte suscite depuis de nombreuses réactions, particulièrement centrées sur la problématique sanitaire. L’application de certaines de ses recommandations, notamment l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans, apparait sujet à caution.

Les 29 propositions oscillent entre « interdiction totale des écrans » et nécessité de « mieux former au numérique ». Face aux interrogations suscitées par cette apparente ambivalence, les co-présidents de cette Commission insistent sur la complémentarité de ces propositions qui sont à tenir ensemble. Interdire les écrans et éduquer au numérique : cet « en même temps » est-il effectivement possible ?

L’addiction aux écrans, un diagnostic valide ? Qui est touché ?

Smartphones, tablettes, ordinateurs, téléviseurs, consoles… Les écrans et Internet font partie de notre quotidien pour une vaste étendue de services, parmi lesquels faciliter notre accès à l’information, traiter des données ou nous divertir. En moyenne, les Français passeraient 20 heures par semaine en compagnie d’écrans dans le cadre de leur activité professionnelle, et 36 heures pendant leur temps libre.

Tout en s’avérant profitable dans beaucoup de domaines, cette « cohabitation » avec les écrans a aussi vu émerger des difficultés et certaines inquiétudes, notamment lorsque l’usage est considéré comme excessif – et se trouve alors associé à des problèmes de sommeil, de performances scolaires, etc. L’expression « addiction aux écrans » s’est ainsi installée dans le débat public.

Examens : comment inciter les élèves à relire ce qu’ils écrivent

Malgré les avantages évidents de la relecture, les élèves sont en général réticents à reprendre les premières versions de leur travail, rechignant face à l’effort supplémentaire que cela leur demande. Ou alors, s’ils le font, ils se contentent de bâcler cette phase de révision.

La maîtrise de l’écrit se manifeste par une orthographe et une grammaire correctes, une présentation logique des idées et une utilisation appropriée des détails et des preuves. Or, trop de lycéens ont un niveau insuffisant de ce point de vue.

Apprendre à se relire est une compétence qui servira aux élèves de diverses manières. Les recherches montrent que, si l’écriture est un moyen efficace d’aider les élèves à retenir des informations dans différents domaines, l’étape de la révision les aide à développer une compréhension conceptuelle plus profonde du sujet sur lequel ils écrivent.

La technique du « bébé-médicament » : quel cadre juridique, quels enjeux éthiques ?

Dans le film My Sister’s Keeper, en français Ma vie pour la tienne, tiré du Roman de Jodi Picoult et adapté au cinéma par Nick Cassavetes en 2009, la vie de Sara et Brian est bouleversée lorsqu’ils apprennent que leur petite fille Kate, âgée de deux ans, est atteinte d’une leucémie.

Sur les conseils de leur médecin, ils décident d’avoir recours à la technique dite du « bébé-médicament » pour concevoir un autre enfant dans le but de guérir leur petite fille. C’est ainsi qu’est née Anna.

Entrée dans l’âge adulte : comment les parents accompagnent leurs enfants vers l’autonomie

Posons-nous cette question : qu’est-ce qu’être adulte, et quel est l’événement qui nous fait basculer dans cet âge de la vie ? Selon toute vraisemblance, nous pensons à la fin des études, au fait d’être entré dans l’emploi, à une situation financière stable et autonome, au fait d’avoir quitté le domicile familial ou encore au fait d’avoir fondé sa propre famille. Cette vision de « l’être adulte » est restée la même depuis le début du XXe siècle. Or, nous observons aujourd’hui un allongement de la durée des études, un recul de l’âge du premier emploi à temps plein, des mariages plus tardifs et la naissance du premier enfant vers 30 ans.

En France, le sentiment d’être adulte est reporté au profit d’une phase d’exploration et d’expérimentations caractérisée par des années d’études et d’emplois instables. Alors que le temps de la jeunesse s’allonge, quel rôle les familles jouent-elles aujourd’hui dans cet accès à l’âge adulte ? Comment les relations entre parents et enfants se redéfinissent-elles alors ? Et comment les parents réagissent-ils à la prise d’indépendance des jeunes ?

Le Social est édité par la société Social Connexion. Son équipe propose des services en ligne depuis plus de 25 ans dans le domaine du secteur social et du médico-social.

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